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Photo du rédacteurNaiya

Nous sommes les acteurs de notre vie


Nous jouons un rôle ici-bas, les consciences s’amusent, apprennent en jouant, rien de plus, rien de moins, des jeux de séduction, de pouvoir, de manipulation, avec des partenaires choisis par affinités d’âmes. L’important n’est pas d’y croire ou non, mais de jouer le jeu de l’incarnation. À notre mort, le rideau tombe ou se lève, selon l’angle d’observation. Chacun reprend son Je, son Moi, sa véritable vibration et devient un observateur de son rôle sur terre. Ainsi les cycles s’activent : acteur puis spectateur, et on recommence les tournées…


Notre vie est comme une pièce de théâtre dans toute l’immensité de l’univers = un grand avant, un petit pendant, un grand après. À la fin du spectacle, on tombe les costumes et on laisse dans les loges tout ce qui nous a encombrés, on a vécu un temps sur le plateau, qui n’est lui-même qu’un tout petit décor dans l’immensité de tout ce qui entoure le théâtre. Puis les acteurs sortent, marqués par le spectacle, nous sortons de note vie terrestre, marqués par nos rôles. Dans l’un et l’autre, nous pouvons donner libre cours à notre imaginaire et à notre improvisation.


Acteurs le temps d’un spectacle ou d’une vie, nous ressortirons avec l’empreinte. L’acteur peut parfois improviser, nous avons la chance en tant que « vivant humain » de pouvoir le faire constamment, à chaque minute de notre vie.

Quel a été notre jeu ?


Parlons de notre interprétation, qu’y avons-nous mis ? Tout notre cœur pour jouer juste ou simplement l’influence d’un mental qui répétait bêtement le scénario écrit ou soufflé par un autre ? Y avons-nous mis de la sincérité, a-t-on voulu créer des effets pour obtenir des applaudissements ? Avons-nous joué faux, sur-joué ou sous-joué de peur du regard et du jugement des autres ?


Nous provoquons par nos paroles, nos actes, nos poses, nos costumes, tout comme les acteurs, sur les autres et en nous, des réactions de colère, de jugement, de joie, de tristesse, de rires ou d’émotions diverses. On peut alors dire que le théâtre stimule l’imagination du spectateur grâce au talent de l’acteur tout comme… la vie, elle, stimule l’Un-tuition d’un être qui de spectateur, devra apprendre à être acteur de sa vie.


Que ce soit pour distraire ou instruire, la pièce de théâtre est là pour montrer des visions d’un acte avec ses scènes sur un temps très limité et pour déclencher des émotions. La vie est là pour ouvrir des voies d’évolution suivant les actes choisis en conscience en regardant au-delà du décor.


L’acteur a un texte qu’il récite. Il veut emmener le spectateur dans un chemin précis et la fin est définie à l’avance. Les événements de la vie nous offrent au fur et à mesure l’occasion de créer diverses fins possibles à chaque scénario, aucune n’est établie définitivement. La fiction, finalement c’est quand nous jouons notre rôle sur terre alors que la réalité c’est la globalité du décor terrestre plus l’envers du décor.


Je voulais par cette comparaison vous murmurer que nous ne voyons dans notre vie qu’un petit aspect de la Vie, qu’un petit spectacle d’un temps donné, l’important est tout ce qui se passe en arrière-plan dans les coulisses, avant et après. Et que dire du parallèle avec les répétitions pour apprendre à jouer de plus en plus juste ! Dans la vie, certaines choses se reproduisent de façon récurrente jusqu’à ce que nous ayons trouvé la juste réponse, la juste réaction.


La Vie est infinie


Il y a l’éternité et l’immortalité dans une autre dimension où rien ne peut être découpé ou tronqué. C’est la Bonne Nouvelle. Nous ne mourons pas, nous ne naissons pas, nous sommes Énergie. Nous traversons des phases et des cycles dans différentes dimensions sur des fréquences vibratoires différentes, en parallèle. Alors oui, c’est une bonne nouvelle !


Réjouissez-vous car rien n’est fini, rien n’est jamais fini et ne peut l’être. Une énergie ne meurt pas, elle se transforme, tout le temps. Nous ne naissons pas, nous ne mourons pas. Nous sommes. Nous nous transmutons sur des scènes de théâtres variées, nous jouons dans plusieurs salles, plusieurs villes avec des spectateurs différents (certains fans reviennent dans nos vies…) rires !!! Les rôles sont redistribués à chaque incarnation. C’est merveilleux car sans cesse nous avons l’opportunité de nous en enrichir, d’enrichir notre Je.


Sur ce, le rideau rouge se baisse pour mieux se lever la prochaine fois, dans un nouveau décor, avec un nouveau scénario. N’apprenons rien par cœur, ne récitons pas votre vie. Lisons, écoutons, imprégnons-nous et laissons surgir l’improvisation ! Improviser (un-pro-viser) c’est génial, c’est la meilleure façon de vivre au présent.



Livre de Jean-Yves et Eliane Fayolle : Le journal de bord de Jean-Yves – Autrement capable ÉSA Éditions, 2015



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